De temps en temps la colère a du bon !
La colère est une émotion de base comme le sont la tristesse, la joie, le dégoût et la peur.
Nous la ressentons tous.
D'où vient la colère ?
Pourquoi la réprimerons-nous, pourquoi cherchons-nous à l'étouffer, à la faire disparaitre ?
Nous ferait-elle peur ?
Pendant longtemps j’ai confondu colère et violence Je pensais que si je me connectais à ma colère, si j’osais l’exprimer, alors, elle allait me déborder, exploser, voire me rendre violente.
J’ai découvert grâce à la méthode Gestalt que je pouvais me mettre en colère sans risque et que l’exprimer pouvait même me faire du bien, me libérer sans détruire l’autre.
Ressentir ma colère et oser l’exprimer m’a permis d’être en lien avec mon environnement de manière plus saine en me respectant tout en respectant l’autre.
La colère peut être saine voir nécessaire
J’ai enfin fait la différence entre la colère (saine agressivité) qui est nécessaire et positive et la violence.
La colère ou saine agressivité est nécessaire pour décharger notre énergie, pour poser nos limites et prendre notre place.
Sans l’expression de la colère nous étouffons nos ressentis, nos besoins qui sont légitimes même dans le monde professionnel.
La colère non formulée ou non entendue ne disparait jamais, elle mute. Elle macère, devient un ressentiment amer injuste, sourd qui parfois s’expulsera sur les mauvaises personnes (enfants, conjoints, amis…).
Lorsqu'on fait taire notre colère pour ne pas faire de vague, pour rentrer dans le moule, on disqualifie en réalité notre énergie combative et notre volonté d'affirmation.
Ne confondons pas la saine agressivité (colère) et la violence. L’une est bénéfique, l’autre destructrice.
Vous est-il déjà arrivés d’exprimer votre colère de manière libératrice et constructive ?
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